Dans ENFANTS DU 7-4, tout converge au cinéma qui m’anime… L’apreté du réel et du vécu des personnes filmées, qui, sur deux générations, vivent le changement d’une crise socio-économique, les conséquences sur leurs vies privées, leur intériorité. Je cherche à rapprocher la narration et l’imagerie de la fiction dans le documentaire d’immersion, demandant une longue période de tournage, tant pour établir les relations de confiance avec les protagonistes, que pour filmer en lumière naturelle avec une prise de vue réactive aux corps, aux visages, aux décors. La famille, la filiation, la crise identitaire, ici à travers un milieu populaire, les désirs, révoltes et souffrances qui en découlent ont une réelle valeur dramaturgique pour la narration cinéma mais également d’un point de vue sociologique.